Véronique Sanson
Et je l’appelle encore
6 septembre 2016
Le temps n’est plus aux 45 tours, ni même aux CD 2 titres. Aujourd’hui, un titre part en promo dans un format CD avec une pochette imprimée par la maison de disques en interne (visuel ci-dessus). Certains de ces exemplaires se retrouvent plus tard sur les sites de revente. Le public, quant à lui, fait entrer le titre sur sa playlist Deezer ou Spotify ou bien encore le télécharge en attendant l’album entier. Les collectionneurs n’encombrent plus que l’espace virtuel de leurs disques durs – ce qui n’est peut-être pas plus mal…
Du temps d’avant il est question dans ce nouveau titre, sans réécriture de l’histoire ni concessions, comme d’habitude. Véronique évoque, invoque
et convoque Colette, sa mère, disparue il y a exactement 10 ans. Si le
hasard existe, est-il responsable du choix de ce titre comme premier
single ? Tout ce qu’on peut dire est que la chanson a été composée à un moment (février-mars 2013) où personne ne pouvait prédire quand sortirait l’album et, qu’en la choisissant, la maison de disque ignorait tout de
la coïncidence avec le triste anniversaire.
Colette est très souvent présente à l’esprit de Véronique et son image s’est imposée naturellement au moment de mettre des mots sur la mélodie composée par Mehdi Benjelloun. Image d’une femme solide, droite, mais aussi belle, drôle et élégante. Sans oublier, bien sûr, son goût de la musique, humblement transmis à Véronique sur une petite guitare espagnole, ni cette formidable intelligence qui lui permettra de survivre à d’effroyables situations pendant la guerre (lire cet article à ce sujet) comme de s’acclimater sans problème à la compagnie de la rockstar américaine que le destin lui a envoyée pour gendre pendant les années 1970s…
La Société d’Admiration Mutuelle familiale perdure, même si certains membres sont aujourd’hui “de l’autre côté des fleurs”. Chez les Sanson, on “s’appelle” (et on ne parle plus là des légendaires coups de fil culinaires entre le Colorado et le 16e arrondissement).
En 1979, dans Pour celle que j’aime (Maman), Véronique demandait à sa mère de l’appeler :
Quand on te descendra en terre / Ne panique pas / Tu sentiras que je suis là / Alors appelle-moi
Aujourd’hui, c’est elle qui l’appelle encore…
Violaine, sœur de Véronique, a souligné que les séances de travail pendant lesquelles ce titre a été écouté ont laissé quelques yeux humides (dans une interview à lire ici). Sur France Inter, Didier Varrod a avoué avoir également versé des larmes lors de la toute première écoute. La page de la joyeuse célébration des Années américaines est donc tournée mais, c’est promis, Véronique reviendra le 4 novembre avec des titres up-tempo dans son nouvel album, “Dignes, dingues, donc…” !
► L’écouter : http://smarturl.it/EJLAESansonStr
► Le télécharger : http://smarturl.it/EJLAESanson
► La vidéo est là
NB. Colette Sanson a un jour de 1994 participé à Questions pour un champion, émission dont elle était une grande fan. La vidéo est visible en 2 parties (ici et là). Sa généreuse décision finale est d’une classe incroyable…
Dans la maison d’Orgeval, mars 1981
© Henri Tullio
© Henri Tullio
Colette est très souvent présente à l’esprit de Véronique et son image s’est imposée naturellement au moment de mettre des mots sur la mélodie composée par Mehdi Benjelloun. Image d’une femme solide, droite, mais aussi belle, drôle et élégante. Sans oublier, bien sûr, son goût de la musique, humblement transmis à Véronique sur une petite guitare espagnole, ni cette formidable intelligence qui lui permettra de survivre à d’effroyables situations pendant la guerre (lire cet article à ce sujet) comme de s’acclimater sans problème à la compagnie de la rockstar américaine que le destin lui a envoyée pour gendre pendant les années 1970s…
La Société d’Admiration Mutuelle familiale perdure, même si certains membres sont aujourd’hui “de l’autre côté des fleurs”. Chez les Sanson, on “s’appelle” (et on ne parle plus là des légendaires coups de fil culinaires entre le Colorado et le 16e arrondissement).
En 1979, dans Pour celle que j’aime (Maman), Véronique demandait à sa mère de l’appeler :
Quand on te descendra en terre / Ne panique pas / Tu sentiras que je suis là / Alors appelle-moi
Aujourd’hui, c’est elle qui l’appelle encore…
Collection personnelle Véronique Sanson
Violaine, sœur de Véronique, a souligné que les séances de travail pendant lesquelles ce titre a été écouté ont laissé quelques yeux humides (dans une interview à lire ici). Sur France Inter, Didier Varrod a avoué avoir également versé des larmes lors de la toute première écoute. La page de la joyeuse célébration des Années américaines est donc tournée mais, c’est promis, Véronique reviendra le 4 novembre avec des titres up-tempo dans son nouvel album, “Dignes, dingues, donc…” !
► L’écouter : http://smarturl.it/EJLAESansonStr
► Le télécharger : http://smarturl.it/EJLAESanson
► La vidéo est là
NB. Colette Sanson a un jour de 1994 participé à Questions pour un champion, émission dont elle était une grande fan. La vidéo est visible en 2 parties (ici et là). Sa généreuse décision finale est d’une classe incroyable…