juin 2023
Il aura donc fallu laisser passer 46 numéros, parmi lesquels de légitimes schnocks (Marielle, Bedos, Coluche, Gainsbourg, etc.) mais aussi Sardou, Vartan ou encore les Inconnus… Il y a quelques années, on avait croisé Alister (rédac chef de Schnock) à une soirée de lancement du temps où ils en faisaient encore. Mathieu Rosaz nous avait présentés et il avait clamé tout son amour pour la musique de Véronique et son souhait de la mettre très vite en couve, mais on ne voyait rien venir…
Chronologiquement vînt ensuite le 26 janvier où on a retrouvé Bernard Swell dans le café de cet hôtel Grand amour, rue de la Fidélité – symbole qui n’avait échappé à personne. Swellito, comme l’appelle affectueusement Véronique, est en pleine forme et sa mémoire intacte. On a bu des litres de thé et il nous a raconté de quoi faire un article bien plus long que les deux pages publiées, mais le dossier totalisant 86 pages, de difficiles choix éditoriaux ont dû être faits en amont…
Le lendemain, ce fut le plat de résistance du dossier, avec une drôle de feuille de route : une interview de Véronique qui n’en serait pas tout à fait une (elle était alors en pleine promo de sa tournée – aux salles pourtant bien remplies – et passait ses journées à répondre aux mêmes sempiternelles questions). Le deal était donc une conversation informelle autour d’un dîner – rosbif, pommes de terre sautées et haricots verts en l’occurrence – sans passer par les attachées de presse. À l’arrivée, un pur moment, sans pression, sans stress, dans la cuisine d’abord, puis dans la salle à manger, dans le salon et enfin dans sa salle de bains : Véronique, n’ayant toujours pas trouvé de réponse à la question de savoir pourquoi les hommes ne se maquillent pas, décida tout de go de tester son mascara et ses crayons sur nos yeux fatigués vers 2 h 1/2 du mat’… La séance de make-up fut d’une grande clownerie sauf que quand on se fait maquiller – par Véronique Sanson comme par qui que ce soit – faut pas bouger d’un cil, a fortiori pas se marrer… On monta finalement se coucher au petit jour, les yeux charbonneux…
Last but not least, Violaine, interviewée en vidéo le 4 avril sur un créneau miraculeusement trouvé dans ses journées toujours aussi remplies. Là aussi, un bon moment !
La dernière interview du dossier est celle de Bernard de Bosson, alias B2B, réalisée par Baptiste en 2022 lors de la préparation de son livre chez Gründ : 12 pages truculentes où on retrouve l’inimitable façon de s’exprimer du (grand) bonhomme. Très schnock, pour le coup !
Qu’ajouter ? Sinon que travailler avec Baptiste a été un pur bonheur. Les échanges ont été fluides et son regard (bleu, maquillé ou pas), un peu plus extérieur que le mien sur le cas de la tornade blonde, a été précieux. On a découvert ensemble ce qu’avait écrit Alister une fois les fichiers partis à l’impression. Il avait juste annoncé qu’il ne pouvait pas se contenter d’un Top 10 : “C’est Sanson quand même les gars, je vais faire un Top 20”. Rappelons à toutes fins utiles qu’il est l’heureux auteur d’une hilarante Anthologie des bourdes et autres curiosités de la chanson française (récemment parue dans une nouvelle édition augmentée) qui devrait figurer sur toutes les belles étagères…
p. 24 Véronique Sanson : « J’aurais voulu avoir un silencieux » par Laurent Calut et Baptiste Vignol
p. 40 Violaine Sanson : « La gentille Violaine, bien sage, bien chiante, et la rebelle Véro » par Laurent Calut et Baptiste Vignol
p. 48 François Bernheim : « Véro était souvent en retard… Déjà… » par Laurent Calut et Baptiste Vignol
p. 56 Le Petit Sanson illustré par Karelle Fitoussi et Christophe Ernault
p. 68 « Y a pas de doute, faut que je m’en aille » ou la véritable histoire du départ en Amérique par Laurent Calut
p. 76 D’un papillon à une étoile (et inversement), la correspondance Berger-Sanson par Laurent Calut
p. 80 Top 20 Véronique Sanson par Alister
p. 86 Bernard Swell : « Il y a une vraie gémellité entre nous » par Laurent Calut et Baptiste Vignol
p. 88 Christopher Stills : « Dans la rue, on me dit : “j’ai grandi avec votre mère” et je réponds : “moi aussi” » par Laurent Calut et Baptiste Vignol
p. 90 Les sansonismes par Alister
p. 96 Colette Sanson : « Je m’intéresse à la numismatique grecque » par Laurent Calut
p. 100 Bernard de Bosson : « J’entends un piano, puis une voix, et instantanément je fonds en larmes » par Baptiste Vignol• page 25 : photo Isabelle Péruzat au lieu de Photo Isabelle Pérusat
• page 33 : Titou est né à Boulder (pas Denver)
• page 77 : (“Et si tu veux la folie / Je serai plus fou que toi” dans “Je trouverai autre chose”) au lieu de (“Et si tu veux la folie / Je serai plus fort que toi” dans “Je trouverai autre chose”)
• page 78 : “Comme s'il dédiait sa vie / Au nuage rose et gris / De celle qui ne l’a pas suivi / Qui n'est pas ici” (“C’est pour quelqu’un”) au lieu de “Comme s'il dédiait sa vie / Aux nuages roses et gris / Il sait qui ne l'a pas suivi / Qui n'est pas ici” (“C’est pour quelqu’un”)
• Toujours dans cet article, page 79, il y a des erreurs de date de notre fait : Tant d’amour perdu date de 1981 (pas 1982) et La minute de silence de 1983 (pas 1986).
• page 96 : l’interview de Colette Sanson date de
l’époque d’Harmonies, Luc Arriba n’y est pour rien… (à corriger dans le sommaire également)