• Véronique Sanson | 2017

Véronique Sanson
Festival de Carcassonne
30 juillet 2017

 

[Tentative de CR sans trop en dire à ceux qui n’ont pas encore vu le show]

Carcassonne… Ses remparts, sa Cité où s’arrêtait chaque année la famille Sanson en route vers l’Espagne pour y manger “un cassoulet au Logis de Trencavel”, comme le précise Véronique dans le Midi Libre du jourCe théâtre où flotte le souvenir d’un Bahia recommencé pour cause de micro défaillant (Taratata, juin 1994) Et dire qu’on n’y avait jamais mis les pieds… Une honte.
 
Passé le petit stress du départ parisien (changement de gare de dernière minute, une heure de retard, Montparnasse qui ne signale plus…), on débarque à Bordeaux pour y retrouver des visages amis. En route pour l’Occitanie !
 
Vue d’en bas, la Cité est impressionnante. On y grimpe sous un soleil de plomb. Les répètes ne sont pas pour tout de suite : on ne peut pas faire de bruit avant 18 h 30. Petit tour dans les ruelles où fourmillent les “marchands du temple”, et on arrive tout naturellement en haut du théâtre d on entend déjà s’échapper quelques notes. On s’approche. Signalons au passage que tous les gens travaillant sur ce site sont d’une extraordinaire gentillesse.  
 
Véronique arrive tout juste sur le plateau, elle arbore la forme des grands jours et un tee-shirt déroutant et hilarant “acheté en 1989” dit-elle, et qu’elle mettra sur scène pour les rappels. Le groupe na pas joué depuis 15 jours, les répétitions dureront près d’une heure, entrecoupées de conciliabules
 
Le temps d’un petit dîner en terrasse et nous voilà de retour dans un théâtre bien rempli : il doit juste rester quelques sièges vides tout là-haut. Au bas des escaliers, en retrait, j’aperçois Jean-Pierre Castelain en train de sen griller une, chapeau de cowboy noir sur tignasse blanche. Il a demandé à voir le show ce soir, lui qui a accompagné Véronique pour sa toute première scène, à la Tour Eiffel en mars 1972. Respect ! Il demande qui joue de la basse ce soir et il est comme un fou à l’idée de revoir Dodo (qui viendra le saluer en sortant des loges) : ils ne s’étaient pas vus depuis 1977… 

 © L. Calut

Le show commence. Même voix quaux répètes, avec une furieuse envie den découdre, grand show en vue donc !
Établir la setlist cette année aura été un authentique casse-tête : ranger dans le bon ordre des titres du nouvel album, quelques bons vieux morceaux qu’elle n’a pas chantés depuis quelques lunes et les inévitables “golds” (en évitant une redite des Années américaines), le tout sans perdre de vue que les cordes une fois en place ne doivent pas sortir et rentrer toute la soirée, et qu’on ne fait pas danser les gens pour les faire pleurer la chanson qui suit… À Blainville-Crevon (première date de la tournée des festivals), on y était presque. Ce soir, on y est ! Véronique peut déployer sur scène l’éventail de sa musique le plus large qui soit, celui de sa raison d’être sur scène. De sa raison d’être tout court puisque sa vie, c’est la scène   
  
Sitôt après l’impeccable Dignes, dingues, donc…, Véronique a placé des titres dont on comprend que le propos est peut-être plus intéressant que la musicalité. Elle a à cœur de mettre en avant ces textes-là et on se rend compte quelle saventure sur un terrain où on ne lattendait pas forcément. Bien sûr, elle nest jamais aussi poignante et proche de nous que quand elle parle damour, mais sa démarche offre une vraie diversité dans la setlist et une cohérence avec les “12 000 pétitions qu’elle signe toute la journée”. Pour être sûre d’être entendue, on notera ce soir une belle diction, des syllabes parfaitement détachées. 

 © L. Calut 

Vient ensuite, et pour la première fois, un tableau acoustique multi-instrumental parfaitement réussi. Elle sy démène comme une belle diablesse, visitant un genre musical qui manquait à sa palette et qui ravit la foule. Applaudissements nourris garantis. 

Pour Ces moments-là, finalement plus difficile à faire groover sur scène quon aurait pu le croire, elle se lance à fond, chante même des arrangements que pourraient reprendre les cuivres plus tard… Et quel plaisir de voir le beau Yannick Soccal un genou en terre devant la
patronne”. Le titre est très applaudi. On se lève au premier rang, en entraînant dautres...
Elle l’avait introduite en parlant de Simone Veil (applaudissements) et on songe rétrospectivement que, cette nuit-là, Jeanne Moreau était en train de rendre son dernier soupir, une autre femme qui, par sa manière d’être au monde, aura beaucoup fait pour le sort de ses semblables. Véronique évoquera également plus tard Jacqueline Sauvage à propos d’une des nouvelles chansons (Tout le monde croit que je lai écrite en pensant à elle alors que cétait bien avant”).
 
Elle souligne au micro des problèmes récurrents avec ses Ears. Le son arrive haché menu dans ses oreilles. Direction côté jardin un technicien essaie darranger ça. Ma voisine, un brin jalouse, sinsurge Qu’il en profite pas pour la peloter !
 
Véro retourne à son piano en dansant et en faisant le pitre. Sa côte damour, déjà enviable, grimpe en flèche !
Elle trouve quelle parle trop et pas assez bien à son goût (ce qui est ridicule bien sûr), promet de parler moins, déclenchant des Véro, on taime bien sonores, véritables cris du cœur.

Côté lumière, tout va bien. Nicolas Maisonneuve a créé de magnifiques tableaux, en particulier un dans les tons bleu-rouge. On le saisit et on le met devant son cœur… 

© L. Calut
 
Vient Drôle de vie, et tout le monde descend vers la scène sans avoir eu besoin de carton d’invitation. Incontournable et joli moment de liesse.  
 
Sur Rien que de leau, Véronique se promène d’un bout à lautre de la scène (pas décransants ce soir), pointe Dodo du doigt sur Toi tu te caches dans les ruelles, accentue sa gestuelle, pense sans doute aux derniers rangs (et donc aux conseils de Cloclo en 1972 ?).

La présentation des musiciens se fait sur Et s'il était une fois. Ce nest pas la version-express-30-secondes-chrono de Blainville-Crevon (uniquement leurs prénoms) mais pas loin. Les cordes ont été présentées juste avant : recrutés chaque fois dans la ville du concert, les musiciens ont répété avec Anne Gravoin, que Véronique ira rejoindre lors des saluts pour une mention spéciale.

Un coup de vent nous fait frissonner ou bien était-ce la dernière note de Toute une vie sans te voir, plus aiguë quà laccoutumée ? Le vent est fantastique, il nous rappelle quon est en plein air, tous ensemble, enveloppés de nuit dans cet extraordinaire croisement de lespace-temps : la musique de Véronique en 2017 dans le décor dune Cité médiévale...


© L. Calut

Pas de Mortelles pensées ce soir. Ça vous dirait un ptit Bahia ? Tu parles. Et la salle de reprendre dune même voix (ou presque) les célèbres lalala lalala et à sessayer sur les caresse-moi avec plus ou moins de sensualité et daudace, le tout définitivement dépassé par le retour au micro de la voix de Véronique, modulant ces deux mots de façon toujours plus inventive. À la fin de la chanson, elle tape dans ses mains comme pour se décider à se lever, à aller recevoir en bord de scène le plus beau cadeau du monde : des vagues damour inconditionnel, des regards étoilés et des sourires tranquilles, avant de saluer de dos avec ses mains.  
Certains ne l’entendent pas de cette oreille et lappellent encore (facile)...

On est à l’extérieur et pourtant les lumières se rallument. Sur scène, les roadies remplacent les musiciens. Chacun va reprendre le cours de sa (drôle de) vie. 

On écoute les commentaires, on parle dune setlist renouvelée et particulièrement bien choisie”, d’une “Véronique très en forme”. Le père de Nicolas, qui ne l’avait jamais vue sur scène, estime que “ça na rien à voir avec les télés”. Sur scène, pas d'âge, pas de genre. Juste une boule dénergie qui capte celle qui vole d’âme en âme, la renvoie embellie, magnifiée. Mission accomplie encore ce soir.  
 
L’accès à la loge des musiciens se fait par une toute petite porte. Celle de Véronique par un escalier à sa gauche. Lendroit est assez moche, peint en blanc avec des chaises en plastique dans un couloir devant la loge. On se croirait dans la salle dattente dun médecin, commente Christian David, venu en voisin. La loge en elle-même est plus jolie. Mais il y a du bruit au-dessus : on est juste sous la scène et on entend les techniciens faire rouler les caisses de matériel. On les aperçoit même entre les poutres du plafond en bois ! Véronique n’a pas l’air fatigué, elle doit signer le livre d’or, pense à y mettre un petit mot pour les occupants de la place demain soir : Julien Doré et Juliette Armanet.

Elle remonte à l’air libre, longe la salle sur le côté gauche. On lève les yeux : au-dessus de nous se balance un énorme chargement. La scène sera bientôt entièrement démontée. On presse le pas, par réflexe. Puis vient un mystérieux escalier, une lourde grille cadenassée. Quelqu’un vient avec la clé et on laisse bientôt la championne dans un décor de rêve, le jardin d’un hôtel digne d’un film hollywoodien…

 
© L. Calut

• “Dignes, dingues, donc…” | 2016


Véronique Sanson
Dignes, dingues, donc…
 
4 novembre 2016

 
Dignes, dingues, donc… alias DDD est enfin dans les bacs… donc ! Dix titres et pas un qui ressemble à l’autre ! Un album éclectique… donc (après j’arrête) au parcours inhabituel : initié, comme son prédécesseur, par une chanson de Violaine, il a été percuté de plein fouet par la célébration des “années américaines”, sa préparation, sa promotion, une première tournée, puis une seconde… Une mise entre parenthèses d’un an et demi ! Tout ça à cause d’un livre, pas mal au demeurant… ;-)))

Décembre 2012, juste après les shows de la Salle Pleyel, on revoit Violaine derrière le Bösendorfer du salon de Triel, bientôt rejointe par sa p’tite sœur, interpréter une de ses compositions, qui ne s’appelle pas encore L’écume de ma mémoire*… La chanson va trotter dans la tête de Véronique plusieurs mois avant de subir quelques transformations, jusqu’à virer manouche l’année suivante. Germe alors l’idée d’inviter le fiston Dutronc pour un solo, mais il est un peu occupé et c’est lors des Francofolies de La Rochelle (2014) auxquelles ils participent tous les deux, que sera finalement réalisée la prise de son studio. À l’époque, on pense encore à une sortie imminente de l’album…  

En studio à Rochefort avec Thomas Dutronc,
juillet 2014 © Franck Moreau.
[Update 2017 : à noter, sur la gauche, la présence de Danièle Molko, disparue en janvier 2017]

Album qui s’ouvre sur un titre carillonnant (comme l’a écrit Éric Bureau pour Le Parisien), à l’énergie pop presque sixties (on rêve d’un remix avec force cloches !). Comme Véronique le raconte à Didier Varrod dans l’EPK, le thème vient de loin : elle la composé à l’aube des années 1970. Il s’agit de la partie flûte de son concerto toujours inédit, transposée au piano. Véronique n’écrivant pas la musique, les trois mouvements ont été consignés par trois musiciens différents. Un mouvement a été retrouvé chez la fille de Michel Bernholc, un autre chez la veuve de Christian Bellest, qui habite le même appartement depuis l’époque où y ont été déposées ces partitions et se souvient avec émotion de Véronique et Michel dans son couloir, lui dans un grand manteau de fourrure… Le troisième na pas encore été retrouvé. 
Mais revenons à la chanson : Véronique a utilisé le peps de ce thème pour partir en croisade contre tous les interdits, les religieux en première ligne bien sûr, fustigeant gentiment jusqu’à leurs costumes… Ce qui lui vaut aujourd’hui quelques misérables titres sensationnalistes sur le net, preuve s’il en était besoin, de la mauvaise foi (j’suis pas mécontent de celle-là) de certains médias racoleurs en diable (re-)**, ainsi que de se faire traiter, par des gens qui préfèrent rester anonymes, de “collabo”, elle, fille de résistants de la première heure ! (voir tweets du 5 novembre ci-dessous)


La chanson avait déjà bénéficié d’un discret éclairage en exclu dans le documentaire de Mireille Dumas (Véronique Sanson, Pierre Palmade, Drôle de vie, diffusé en janvier 2015). Elle a tout d’une locomotive pour album et, sur scène en première mondiale lors des Talents France Bleu, on a pu se rendre compte de sa puissance : une vraie tornade !  

Avec Docteur Jedi et Mister Kill, on entre dans le vif du sujet : violence, meurtre, déclaration de guerre, absence de remords… You name it! Passage à l’anglais volontaire : la musique, signée de Christopher, avait d’abord inspiré à Véronique un texte dans la langue de Jack l’Éventreur, avant qu’elle se ravise : “Je ne veux plus chanter en anglais. Les gens ne parlent plus notre langue et c’est très grave.” Dont acte. Mais elle conservera son accent américain sur les mots fatiguée et dévastée qui figuraient déjà en français dans le texte de la version originale (“so fatiguée, so dévastée”), énigmatiques vestiges semés dans un polar-blues servi par la belle noirceur des guitares.  


La recette du succès d’une chanson restera longtemps un insondable mystère ! Le choix par la maison de disque de Et je l’appelle encore comme premier single n’avait rien d’évident. On aurait pu imaginer un titre up tempo pour surfer sur la vague des concerts de 2015, et pourtant celui-ci fonctionne parfaitement. Presque classique (avec davantage de notes de piano, on frisait la ritournelle), la jolie composition de Mehdi Benjelloun s’est envolée un peu plus haut encore avec l’arrivée des cordes (Franck Monbaylet). Véronique a levé les yeux vers le grand portrait de sa mère au mur de son salon et a mis en mots ce manque d’elle, cette impossibilité de composer un numéro de téléphone pour la joindre et ce désir toujours présent de lui parler, de lui demander conseil. La chanson est arrivée très tôt dans la préparation de l’album (février 2013) et sa version live, toujours aux Talents France Bleu, nous a tout bonnement donné l’impression que Véronique interprétait là un de ses golds (comme on dit maintenant).

Si Ces moments-là vous fait penser à une petite sœur de Rien que de l’eau, c'est tout à fait légitime : Bernard Swell est l’auteur des deux. Un titre au sympathique parfum fin de siècle dernier un supplément d’éclectisme qui ne dénote pas dans l’album. Le “Dans ces” des refrains répétés avant l’arrivée de “moments-là” est assez finaud : on pense d’abord à une invitation à bouger ! Un single radio potentiel [Update janvier 2017 au moment du choix de ce titre pour 2e single, Bernard Swell à propos de ce choix : “Perfect timing pour sortir ce titre en single, il semble, vu les manifestations de Washington et d'ailleurs – ah le "fuck you!" de Madonna, trop bon, non ? Pour les images il s'agit des femmes d'Argentine bien sûr, mais c'est tout autant Pussy Riot, Femen, Simone de Beauvoir, Patti Smith, Elisabeth Badinter, les putes des boulevards, les Africaines, les Indiennes, les Saoudiennes, les infirmières, bref les femmes, les filles, ma femme, mes filles et... Vero qui ne cessent de m'inspirer le respect et l'admiration dont je parle avec enthousiasme dans cette chanson.”]

Des X et des I grecs est ce fameux “texte noir” écrit par Véronique en 2007 et qui n’a pris forme quau printemps 2016. Quand elle dit en interview : Mes amis me disaient Ne la chante surtout pas” (Le JDD), c’était bien sûr avant qu’elle le mette en musique ! Le texte, il est vrai, ne correspond en rien à la Véronique daujourdhui. Elle a pris le temps de le laisser mûrir pour mieux le transcender, et y inviter le sax de Yannick Soccal le temps d’un pont totalement ovni, mais qui s’intègre tellement bien dans la composition.


Sans foi ni loi est née en juin 2013. Textes à tiroirs, licats, sur un thème musical qui a également une histoire – elle le surnommait depuis quelques années le “sifflotis des familles : il correspond au signe de ralliement que sifflait son père lorsque la famille se perdait dans une foule. La chanson suit une belle progression rythmique, on voit presque arriver les “fumées poudrées”… Véronique, on le sait, est une amoureuse dingue des mots, mais pas forcément une spécialiste du jeu de mots dans ses textes (alors que dans la vie, oui !). Ici, l’air de rien, elle en glisse un ptit (Le sort en était gelé), discrètement, joliment. On en trouve également dans Dignes, dingues, donc… (Et des badernes austères) ou dans Lécume de ma mémoire (On na jamais pu croire à notre blague au doigt).
De manière générale, et particulièrement chez Véronique, les textes de chansons ne sont faits ni pour être lus, ni pour être disséqués. Ils ne prennent vie et sens que le temps de l’écoute d’une chanson, souvent plus subtilement qu’on veut bien l’admettre : portés par la mélodie, la voix et les instruments, leur sonorité rejoint le grand tout de la musique, fait naître des images mentales que l’on comprend d’abord de façon diffuse, puis beaucoup plus limpide. Une compréhension bien au-delà des mots 
 
Zéro de conduite est un dialogue féminin avec “une petite sœur” incarnée par Zaz, qui a enregistré ses voix pendant l’été 2014. Véronique est totalement admirative de sa voix, de son énergie.
© Christian Meilhan, 22 juin 2014

Présent à la basse sur le reste de l’album mais pas que…, Dominique Bertram signe la musique de Et s’il était une fois sur laquelle Véronique a écrit des paroles en juillet 2013. Le titre de travail était Tambours hurlants. Comment sonner sur un rythme pareil debout derrière un micro, sans public ? En studio, Véronique lancera au preneur de son : “Enregistrez-moi sur scène, je vous le fais en 2 minutes !”

Le dernier titre enregistré pour l’album est aussi le dernier de la tracklist, c’est La loi des poules ! L’idée du texte est peu banale : en plus de ses trois chiens et trois chats, Véronique a deux poules qui vivent en semi-liberté et donnent des œufs “hors de ce monde” (beaucoup de jaune). Or l’une delles a été retrouvée un après-midi se noyant dans le bassin ! Sauvetage, sèche-cheveux, installation sur le radiateur de la cuisine jusqu’à rétablissement complet… L’incident a généré un texte loufoque qui colle parfaitement à une musique héritée de l’écoute intensive des Double Six (chœurs arrangés par Tony Bonfils). On revoit Véronique fumant à la fenêtre au 1er étage du Trianon avant son passage sur scène avec Grand Corps Malade en juin dernier, débordant d’enthousiasme à l’idée de faire découvrir cette chanson quelle venait tout juste de pondre ! Elle tient bien sûr à la chanter sur scène : là où il n’y a pas de défi, il n’y a pas de plaisir…


Ayant vu naître les chansons les unes après les autres, je manque sans doute de recul pour en parler mais, lors de la toute première écoute de l’album tel qu’il existe aujourd’hui, m’est apparu cette évidence qu’elles avaient toutes trouvé leur place et formaient un magnifique album.
Sobrement habillé de noir sur fond blanc, avec ses 3 couleurs et son logo des 3D, Dignes, dingues, donc… mérite amplement l’accueil dingue qui lui est fait [update 2017 : l’album a dépassé les 75 000 exemplaires vendus]. Reste à attendre quelques mois jusqu’aux premiers concerts, nouvelles vies pour ces nouveaux titres…


* À noter, Véronique utilisera l’expression pour qualifier “les auteurs de son livre” dans sa préface manuscrite.
** Au moins, France-Dimanche qui titre cette semaine “Véronique Sanson foudroyée par une méningite” ne manque-t-il pas d’humour ! Ce n’est pas faux mais c’est arrivé quand elle avait 15 ans !!!