26 juin 2019
Quincy Jones,
A Musical Celebration
A Musical Celebration
Accorhotels Arena, Paris
Curieusement, on n’était pas certain d’avoir envie d’aller voir cette “célébration” de Quincy Jones. Pas très au fait de son répertoire, peur d’un QuincyLand trop américain… Et puis une invitation inopinée est tombée du ciel brûlant (39° dans la capitale ce jour-là, quand même). Au diable la canicule, en route… Laissons le bon temps rouler !
© Christian Meilhan
Dans le hall, on croise Manu Dibango, Pascal Légitimus, la femme d’Henri Salvador… mais ni Mireille Mathieu, ni Nana Mouskouri, pourtant repérées par le journaliste du Parisien…
On savait que Véronique serait celle qui clôturerait le concert, la cerise sur le gâteau, mais on ne savait pas grand chose du reste du show. La photo de l’affiche était un brin trompeuse puisqu’elle laissait à voir Quincy à la baguette, même si les trois lignes de texte juste en-dessous précisaient qu’il ne serait que le présentateur de la soirée. Effectivement, à peu près à l’heure dite, le producteur-musicien le plus récompensé de la planète s’est avancé lentement sur scène pour dire quelques mots en français avant d’aller s’asseoir confortablement dans un bon fauteuil sur le côté gauche de la scène, aux premières loges pour son hommage. Pas besoin d’avoir un diplôme en psychologie ni une intuition hors de ce monde pour comprendre que notre homme adorerait se lever et participer physiquement au show. Ses bras, ses yeux, tout le trahissait. Et cette gourmandise affichée sur son visage déjà très expressif, en gros plan sur les deux écrans, quand Shelea est venue l’embrasser après son premier titre… Un authentique coquin !
On savait que Véronique serait celle qui clôturerait le concert, la cerise sur le gâteau, mais on ne savait pas grand chose du reste du show. La photo de l’affiche était un brin trompeuse puisqu’elle laissait à voir Quincy à la baguette, même si les trois lignes de texte juste en-dessous précisaient qu’il ne serait que le présentateur de la soirée. Effectivement, à peu près à l’heure dite, le producteur-musicien le plus récompensé de la planète s’est avancé lentement sur scène pour dire quelques mots en français avant d’aller s’asseoir confortablement dans un bon fauteuil sur le côté gauche de la scène, aux premières loges pour son hommage. Pas besoin d’avoir un diplôme en psychologie ni une intuition hors de ce monde pour comprendre que notre homme adorerait se lever et participer physiquement au show. Ses bras, ses yeux, tout le trahissait. Et cette gourmandise affichée sur son visage déjà très expressif, en gros plan sur les deux écrans, quand Shelea est venue l’embrasser après son premier titre… Un authentique coquin !
Le son dans la salle a beau être celui d’un CD, ce répertoire – pardon de le dire – n’est pas tout à fait my cup of tea. À part le magnifique Give me the night (George Benson), souvenir perso des dimanches après-midi du Palace en 1980, et les hits de Michael Jackson, j’avoue avoir dû tromper mon ennui en regardant mes congénères danser dans les allées. Ce qui a fait écrire à quelqu’un sur Twitter la méchante phrase suivante :
C’est évidemment très réducteur et surtout faux : l'annonce de la venue sur scène de musiciens pas forcément très connus du grand public (Marcus Miller, Richard Bona – pas des manchots ces deux-là) a été saluée comme il se doit, par des connaisseurs pas seulement sensibles aux covers de Jackson. À ce propos, il faut dire sa stupeur de voir les choristes relégués en fond de scène, derrière la harpe… Un choix très américain à ce que l’on croit comprendre : la voix étant considérée outre-Atlantique comme un instrument comme les autres… Stupeur numéro 2 : les faibles applaudissements pour saluer les performances du chanteur Jonah Nilsson, pourtant tout à fait honnêtes…
À l’entracte, Titou, Migou, Kanou, Violainou et Isabellou viennent nous rejoindre. Violaine détient les précieux passes dorés qui nous permettront avec Franckou d’aller féliciter la prestigieuse invitée de la soirée (mine de rien l’unique française…). L’ex-Palais Omnisport n’est pas l’Olympia. Ici, il faut des passes pour tout : les noirs ne permettent que d’aller en coulisses, les dorés garantissent un accès aux loges artistes et il a même fallu un bracelet gris autour du poignet pour aller boire un verre au bar VIP avant le show…
Pendant tout le temps du concert, Véronique ne peut que deviner ce qui se joue sur scène : l’écran géant de sa grande loge du 3e étage ne diffuse que l’image ! (On épargnera à l’éventuel lecteur les jeux de mots avec son nom de famille…) Ça ne l’empêche pas de stresser sévère (« Tu me verras trembler des cheveux et des doigts de pieds ! » avait-elle promis). L’annonce de l’invitation par Q., d’abord perçue comme une surprise plutôt flatteuse, a vite pris des allures de grand défi quand le titre proposé est arrivé – Let the Good Times Roll n’étant pas tout à fait dans le style de son répertoire. Qu’à cela ne tienne… un défi de plus, un !
Son entrée sur scène a pourtant généré quelques cafouillages, Mr Q. oubliant de la présenter juste après avoir incité “tout le monde ici présent ce soir à laisser les bons temps rouler”. Une remarque du chef d’orchestre à son oreille et le voilà qui se rattrape et prononce le nom de Véronique en oubliant cette fois les autres artistes se joignant à elle pour le final, Shelea, Richard Bona et Ibrahim Maalouf. Oups… Tout a ensuite heureusement parfaitement roulé et on ne l'a pas vue trembler d’un cheveu mais sourire généreusement, comme à son habitude.
Sitôt les lumières rallumées, après avoir vu la salle se lever comme un seul homme et applaudir à tout rompre un Quincy Jones visiblement ému, il a fallu lever le camp fissa – une armée d’engins déboulant rapidement pour vider l’orchestre, transporter l’intégralité des chaises. On parvient à sa faufiler et partir à la recherche de la loge 32, dont la porte est pile en face de la sortie d’un ascenseur – encore faut-il trouver ledit ascenseur. On y retrouve la famille de sang comme de cœur, dont “El Toto” (Tony Frank), pas croisé depuis un bail. Véronique est dans la pièce attenante, transformée en fumoir (chut…). Sensation de ce soir, le danseur Salif Gueye vient de lui présenter ses parents. On lui propose une petite photo avec la dame. Ses locks sombres tombent sur la blondeur de Véronique et resteront même coincés dans ses cheveux après la pose ! Il termine par un petit selfie (pas trouvé en ligne) et le voilà déjà reparti !
Il est minuit et demi. Véronique souhaite dire au revoir à Q. On risque un “Tu veux qu’on viendre avec toi faire une photo ?”, invitation qu’elle décline d’un sourire avant de se rendre dans la loge du patriarche, bientôt suivie de Titou et Migou, qui seront pris en photo avec lui par Christian.
On se quitte un peu plus tard sur le trottoir, devant un (ex-)Bercy désert. Quincy Jones est passé à Paris ce soir, il fait un peu moins chaud maintenant…
À l’entracte, Titou, Migou, Kanou, Violainou et Isabellou viennent nous rejoindre. Violaine détient les précieux passes dorés qui nous permettront avec Franckou d’aller féliciter la prestigieuse invitée de la soirée (mine de rien l’unique française…). L’ex-Palais Omnisport n’est pas l’Olympia. Ici, il faut des passes pour tout : les noirs ne permettent que d’aller en coulisses, les dorés garantissent un accès aux loges artistes et il a même fallu un bracelet gris autour du poignet pour aller boire un verre au bar VIP avant le show…
Pendant tout le temps du concert, Véronique ne peut que deviner ce qui se joue sur scène : l’écran géant de sa grande loge du 3e étage ne diffuse que l’image ! (On épargnera à l’éventuel lecteur les jeux de mots avec son nom de famille…) Ça ne l’empêche pas de stresser sévère (« Tu me verras trembler des cheveux et des doigts de pieds ! » avait-elle promis). L’annonce de l’invitation par Q., d’abord perçue comme une surprise plutôt flatteuse, a vite pris des allures de grand défi quand le titre proposé est arrivé – Let the Good Times Roll n’étant pas tout à fait dans le style de son répertoire. Qu’à cela ne tienne… un défi de plus, un !
Son entrée sur scène a pourtant généré quelques cafouillages, Mr Q. oubliant de la présenter juste après avoir incité “tout le monde ici présent ce soir à laisser les bons temps rouler”. Une remarque du chef d’orchestre à son oreille et le voilà qui se rattrape et prononce le nom de Véronique en oubliant cette fois les autres artistes se joignant à elle pour le final, Shelea, Richard Bona et Ibrahim Maalouf. Oups… Tout a ensuite heureusement parfaitement roulé et on ne l'a pas vue trembler d’un cheveu mais sourire généreusement, comme à son habitude.
Sitôt les lumières rallumées, après avoir vu la salle se lever comme un seul homme et applaudir à tout rompre un Quincy Jones visiblement ému, il a fallu lever le camp fissa – une armée d’engins déboulant rapidement pour vider l’orchestre, transporter l’intégralité des chaises. On parvient à sa faufiler et partir à la recherche de la loge 32, dont la porte est pile en face de la sortie d’un ascenseur – encore faut-il trouver ledit ascenseur. On y retrouve la famille de sang comme de cœur, dont “El Toto” (Tony Frank), pas croisé depuis un bail. Véronique est dans la pièce attenante, transformée en fumoir (chut…). Sensation de ce soir, le danseur Salif Gueye vient de lui présenter ses parents. On lui propose une petite photo avec la dame. Ses locks sombres tombent sur la blondeur de Véronique et resteront même coincés dans ses cheveux après la pose ! Il termine par un petit selfie (pas trouvé en ligne) et le voilà déjà reparti !
© LC
Il est minuit et demi. Véronique souhaite dire au revoir à Q. On risque un “Tu veux qu’on viendre avec toi faire une photo ?”, invitation qu’elle décline d’un sourire avant de se rendre dans la loge du patriarche, bientôt suivie de Titou et Migou, qui seront pris en photo avec lui par Christian.
On se quitte un peu plus tard sur le trottoir, devant un (ex-)Bercy désert. Quincy Jones est passé à Paris ce soir, il fait un peu moins chaud maintenant…
Tout les détails du show dans le très bon papier d'Éric Bureau pour Le Parisien, et dans un autre du Figaro.
Illustration © Marie Lavis
Cadeau bonus, la partition donnée à Véronique :
Reportage répétitions BFMTV (sans Véronique)
Vue de la scène (Instagram)
Let the Good Times Roll – extrait (Instagram)
Let the Good Times Roll – extrait (Instagram)
Let the Good Times Roll – écran filmé par Franckou (Facebook)
Let the Good Times Roll – entier (YouTube)
Let the Good Times Roll – entier (YouTube)
Let the Good Times Roll – entier par Alexandre Watel (Facebook)
Saluts (Instagram)
Sortie de scène (Instagram)
Extraits de plusieurs titres (Instagram)
Intro Billy Jean (Instagram)
Répétitions le 26 juin © Isabelle Chicot
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